Dysfonctionnement thyroïdien (2019)

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    Collège des médecins de famille du Canada

    Cette ligne directrice a reçu l’appui du Collège des médecins de famille du Canada (CMFC).


    L’Association des infirmières et infirmiers praticiens du Canada

    Cette ligne directrice de pratique clinique a été approuvée par l’Association des infirmières et infirmiers praticiens du Canada (AIIPC).


    la Société canadienne d'endocrinologie et de métabolisme

    Cette ligne directrice de pratique clinique a été approuvée par la Société canadienne d'endocrinologie et de métabolisme (SCEM).

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    Résumé de la recommandation à l’intention des cliniciens et des décideurs

     

    Nous recommandons de ne pas effectuer d’examen de dépistage* dans des établissements de soins primaires de la dysfonction de la thyroïde chez les adultes non enceintes asymptomatiques de 18 ans et plus (forte recommandation, faible certitude).

    Cette recommandation ne s’applique pas aux adultes qui affichent des facteurs de risque de dysfonction de la thyroïde, c’est -à-dire les personnes qui ont déjà reçu un diagnostic de maladie thyroïdienne ou qui ont été opérées à cet effet; les personnes qui prennent des médicaments pour la thyroïde ou des médicaments qui peuvent avoir un effet sur la thyroïde (c .-à-d. le lithium, l’amiodarone); les personnes qui suivent ou qui ont déjà suivi une thérapie à l’iode radioactif pour la thyroïde ou une radiothérapie pour la tête et le cou, ou les personnes qui ont une affection de l’hypophyse ou un trouble hypothalamique.

    *Le dépistage consiste à mesurer les concentrations de thyréostimuline (TSH) chez les patients qui ne présentent aucun signe ni symptôme apparent de dysfonction de la thyroïde.

    Un examen systématique des résultats cliniques indique que le traitement de l’hypothyroïdie révélée par un test de dépistage fait peu de différence, voire aucune, chez les adultes asymptomatiques. Il ne semble pas exister d’étude sur le traitement de l’hyperthyroïdie révélée par un test de dépistage, ni sur le dépistage de la dysfonction de la thyroïde. Le dépistage de la dysfonction de la thyroïde chez les adultes asymptomatiques non enceintes n’est pas susceptible de conférer un avantage clinique, mais pourrait entraîner un traitement inutile pour certaines patientes et utiliser des ressources.

    Cette recommandation ne s’applique qu’aux examens de dépistage pour les adultes non enceintes asymptomatiques de 18 ans et plus. Bien que le groupe de travail recommande de ne pas effectuer d’examens de dépistage réguliers de la dysfonction de la thyroïde auprès de cette population, les cliniciens doivent demeurer à l’affût des signes et des symptômes (p. ex., fatigue inhabituelle, perte ou gain de poids imprévu, irrégularités menstruelles et goitre) ou des facteurs de risque (p. ex., affection de l’hypophyse ou trouble hypothalamique) qui pourraient laisser croire à un dysfonctionnement de la thyroïde et doivent en conséquence pousser leur examen.

    Le Groupe d’étude canadien continuera de surveiller attentivement les développements scientifiques dans le dépistage de la dysfonction de la thyroïde qui pourraient avoir un impact sur ces recommandations.