LE GROUPE D’ÉTUDE CANADIEN SUR LES SOINS DE SANTÉ PRÉVENTIFS DÉCONSEILLE LE DÉPISTAGE DU CANCER DE LA PROSTATE AU MOYEN DU DOSAGE DE L’APS
Le GÉCSSP est d’avis que le léger avantage que peut présenter le dépistage par dosage de l’APS est surpassé par les préjudices potentiellement graves du dépistage et du traitement qui s’ensuivrait.
Les hommes doivent comprendre que le dosage de l’APS peut conduire à des tests additionnels si le taux d’APS se révèle élevé.
Pour sauver une vie, il faudrait diagnostiquer le cancer de la prostate chez 27 hommes de plus.
RÉSULTATS DU DÉPISTAGE AUPRÈS DE 1000 HOMMES AU MOYEN DU DOSAGE DE L’APS
QUELS SONT MES RISQUES SI JE NE SUBIS PAS LE DÉPISTAGE?
Chez les hommes soumis au dépistage par dosage de l’APS, le risque de mourir d’un cancer de la prostate est de 5 sur 1000
Chez les hommes non soumis au dépistage par dosage de l’APS, le risque de mourir d’un cancer de la prostate est de 6 sur 1000
COMPLICATIONS DU TRAITEMENT DU CANCER DE LA PROSTATE
Pour chaque tranche de 1000 hommes qui reçoivent un traitement pour le cancer de la prostate :
de 114 à 214 auront des complications à court terme telles qu’infections, chirurgies additionnelles et transfusions sanguines
de 127 à 442 souffriront de dysfonction érectile à long terme
jusqu’à 178 souffriront d’incontinence urinaire
4 ou 5 mourront de complications du traitement du cancer de la prostate
Note
Les statistiques qui ont servi au calcul des bienfaits et préjudices proviennent de l’European Randomized Study of Screening for Prostate Cancer (ERSPC).