Les membres du Groupe d’étude canadien, dont de nombreux médecins en exercice et infirmières et infirmiers praticiens à l’horaire occupé, parviennent à trouver le temps de participer bénévolement à la création de lignes directrices de pratique clinique. Le Dr Eddy Lang, urgentologue et membre du Groupe d’étude canadien depuis plus de huit ans, incarne bien cette volonté de changer la donne dans les secteurs de la santé au Canada et à l’international. Découvrez ce qui motive sa participation.
Pourquoi avez-vous rejoint le Groupe d’étude canadien?
EL : Deux raisons. En tant qu’urgentologue, tous les jours, je suis témoin du fardeau de maladies et de problèmes de santé évitables. Je considère que c’est un grand honneur de faire partie de ce groupe de renom responsable de créer des lignes directrices pour prévenir la maladie par le dépistage et d’autres interventions. J’ai toujours eu un vif intérêt pour les lignes directrices et la médecine basée sur les données probantes. Cette chance de travailler avec ce groupe au premier plan de l’élaboration de lignes directrices m’a incité à poser ma candidature.
Quelles lignes directrices avez-vous présidées?
EL : La prévention des chutes, le dépistage de la dépression durant la grossesse et la période post-partum et la dépression chez les adultes.
Quels sont les autres groupes auxquels vous participez?
EL : Je suis membre du Guidelines International Network (GIN) et j’ai participé à la planification de conférences et à d’autres comités. En 2022, j’ai aussi présidé l’International Preventing Overdiagnosis, un congrès qui s’est tenu à Calgary.
Côté carrière, je suis urgentologue et professeur à l’École de médecine Cumming de l’Université de Calgary.
Qu’est-ce qui vous motive à participer au Groupe d’étude canadien et à d’autres groupes?
EL : Dans ma pratique clinique, je constate au quotidien les préjudices involontaires qui accompagnent le dépistage et les examens bien intentionnés. Je vois aussi quand et comment le diagnostic précoce peut sauver des vies et comment les diagnostics tardifs peuvent causer du tort. Prendre part à une évaluation rigoureuse de ces interventions constitue une passion et un privilège.
Pourquoi aimez-vous faire partie du Groupe d’étude canadien? Que diriez-vous aux gens pour les inciter à rejoindre le groupe?
EL : C’est un groupe incroyablement sympathique, le travail est multidisciplinaire et très stimulant sur le plan intellectuel. C’est évidemment un engagement de temps, mais je dirais que la satisfaction que procure la participation en vaut la chandelle.
Quels sont vos passe-temps?
EL : Ma femme et moi maintenons un équilibre dans nos vies en nous entraînant et en participant à des compétitions avec notre équipe locale de maîtres nageurs. Nous nous sommes rencontrés durant nos études de premier cycle à l’Université McGill au sein de l’équipe universitaire de natation et aujourd’hui, nous partageons encore cette passion qui nous a permis de participer à des compétitions dans diverses destinations comme le Monténégro, le Portugal et Israël.
Merci, Dr Lang, pour votre engagement à faire progresser les domaines des lignes directrices et de la médecine basée sur les données probantes.