Chez les femmes âgées de 40 à 49 ans, nous recommandons, à titre conditionnel, de ne pas procéder à in dépistage par mammographie chez celles qui ne sont pas à risque accru.
Chez les femmes âgées de 50 à 69 ans, nous recommandons, à titre conditionnel, de procéder au dépistage par mammographie tous les deux à trois ans chez celles qui ne sont pas à risque accru.
Chez les femmes âgées de 70 à 74 ans, nous recommandons, à titre conditionnel, de procéder au dépistage par mammographie tous les deux à trois ans chez celles qui ne sont pas à risque accru.
Ces recommandations ne s’appliquent pas aux personnes à risque accru de cancer du sein, comme celles ayant des antécédents personnels ou familiaux de cancer du sein, celles porteuses de mutations génétiques spécifiques (qui ont un parent au premier degré ayant ces mutations) ou celles qui ont subi une radiothérapie thoracique avant l’âge de 30 ans.
Le dépistage est effectué pour tenter de détecter une maladie potentielle chez les personnes qui n’ont pas de signes ou symptômes de la maladie.
C’est une radiographie du ou des seins afin de détecter la présence d’un cancer potentiel.
Le dépistage est une décision personnelle. Chacune des femmes doit discuter des bénéfices et des prejudices du dépistage en fonction de son groupe d’âge (comme illustré ci-dessous) avec son professionnel de la santé pour décider de ce qui est le mieux pour elle.
Le surdiagnostic — Ce ne sont pas tous les cancers du sein qui sont susceptibles de causer des préjudices au cours de la vie d’une femme. En raison du dépistage, certaines femmes recevront le diagnostic d’un cancer qui ne leur aurait causé aucun problème leur vie durant. Ceci s’appelle un « surdiagnostic » et mène à des traitements inutiles.
Les faux positifs — Un faux positif se produit lorsqu’une personne obtient un résultat positif au dépistage (mammographie anormale), mais qu’on finit par démontrer qu’elle n’avait pas le cancer. Cela peut mener à des examens supplémentaires, y compris une biopsie, et peut causer des torts physiques et psychologiques.
En général, les préjudices du dépistage sont plus importants chez les femmes plus jeunes et diminuent avec l’âge.
Des preuves démontrent que le dépistage réduit le risqué d’une femme de mourir d’un cancer du sein. En général, les bénéfices du dépistage augmentent avec l’âge.
Chez les femmes âgées de 40 à 49 ans, nous recommandons, à titre conditionnel, de ne pas procéder à un dépistage par mammographie chez celles qui ne sont pas à risque accru.
Chez les femmes âgées de 50 à 59 ans, nous recommandons, à titre conditionnel, de procéder au dépistage par mammographie tous les deux à trois ans chez celles qui ne sont pas à risque accru.
Chez les femmes âgées de 60 à 69 ans, nous recommandons, à titre conditionnel, de procéder au dépistage par mammographie tous les deux à trois ans chez celles qui ne sont pas à risque accru.
Chez les femmes âgées de 70 à 74 ans, nous recommandons, à titre conditionnel, de procéder au dépistage par mammographie tous les deux à trois ans chez celles qui ne sont pas à risque accru.
Cet outil n’est pas un outil d’aide à la décision, mais constitue une étape dans la démarche de prise de décision partagée.