Une médecin exerçant en milieu rural et une infirmière praticienne se joignent au Groupe d’étude canadien

Une médecin exerçant en milieu rural et une infirmière praticienne se joignent au Groupe d’étude canadien

Dre Kate Miller

Médecin de famille à Guelph et professeure adjointe à l’Université McMaster à Hamilton (Ontario)

Photo of Dr. Kate Miller

Pourquoi avez-vous décidé de vous joindre au Groupe d’étude canadien?

J’ai choisi le Groupe d’étude canadien parce qu’il regroupe tout ce que j’aime en dehors de la médecine clinique (que j’ADORE). J’ai toujours pris plaisir à écrire et à trouver la formulation précise qui traduit fidèlement l’intention du texte, tout en étant claire et facile à comprendre. Ayant travaillé dans des communautés rurales, en soins primaires et en suivi de grossesse, j’ai été confrontée au défi que représente le fait d’appliquer des lignes directrices élaborées sans tenir compte des populations et des milieux dans lesquels elles pourraient être suivies (ces trois secteurs étant très souvent négligés ou mal compris). Je tire une grande satisfaction à transposer des connaissances techniques en informations simples et concrètes qui pourront être utilisées au point d’intervention. De plus, le Groupe d’étude canadien met l’accent sur la prise de décision partagée et la prise en compte des préférences et des valeurs des patientes et des patients, et cette approche colle parfaitement à la façon dont j’essaie de pratiquer la médecine.

Qu’est-ce qui a suscité votre intérêt pour la médecine et les lignes directrices fondées sur des données probantes?

J’ai participé à de nombreux projets de politiques et de lignes directrices non cliniques au cours des vingt dernières années, mais c’est pendant la pandémie que j’ai réellement commencé à appliquer mes compétences à l’élaboration de lignes directrices cliniques fondées sur des données probantes. En tant que membre du comité des méthodes cliniques du Groupe consultatif scientifique ontarien de la lutte contre la COVID-19, j’ai eu l’occasion de travailler avec une équipe remarquable de médecins, de pharmaciens, de scientifiques et de patients pour synthétiser rapidement les meilleures données disponibles sous forme de recommandations claires en matière de traitement. J’ai pris beaucoup de plaisir à tirer profit des données probantes et à les transformer en conseils pratiques et orientés vers les besoins des patientes et des patients.

Qu’espérez-vous accomplir en tant que membre?

Mon objectif est de faire bénéficier le Groupe d’étude canadien de mes points forts : un goût prononcé pour la rédaction qui me permet de trouver les mots justes et de traduire ainsi fidèlement un but et un engagement en faveur d’un langage inclusif, pour faire en sorte que les recommandations tiennent compte du plus grand nombre possible de personnes, ainsi que des communautés rurales et des populations souvent exclues, telles que les personnes enceintes.

Quand vous ne travaillez pas, vous…

J’essaie de devenir meilleure à ne pas travailler. Je m’adapte peu à peu à la vie sans enfants à la maison (bien mieux que prévu). J’adore voyager, faire de la randonnée et du canot, et je m’efforce de parfaire mon répertoire de cocktails à base de gin. Enfin, j’adore mes chats, sans équivoque et sans complexe.


Gail Macartney, Ph. D.

Infirmière praticienne et professeure adjointe à la Faculté des sciences infirmières de l’Université de l’Île-du-Prince-Édouard à Charlottetown (Î.-P.-É.)

Dr. Gail Macartney

Pourquoi avez-vous décidé de vous joindre au Groupe d’étude canadien?

Un de mes défis, en tant qu’éducatrice, c’est de présenter à mes étudiants des informations claires, faciles à comprendre et à utiliser. D’ailleurs, j’utilise les ressources du Groupe d’étude canadien, qui sont mes préférées, quand j’enseigne les soins primaires aux infirmiers praticiens à l’Université de l’Île-du-Prince-Édouard. Lorsque j’ai appris que le Groupe d’étude canadien recrutait des membres, j’ai su que je devais soumettre ma candidature.

Il me tient à cœur de contribuer à l’élaboration de ressources et d’outils qui faciliteront le travail des proches aidants tout en améliorant les soins de santé préventifs dans l’ensemble du pays. Je trouve passionnante l’idée de rendre les données probantes plus accessibles aux patients et à leur famille.

Qu’est-ce qui a suscité votre intérêt pour la médecine et les lignes directrices fondées sur les données probantes?

Au cours de ma carrière d’infirmière, j’ai adoré travailler avec des personnes issues de différentes disciplines. J’ai eu la chance de voir de mes propres yeux à quel point les résultats obtenus sont surprenants lorsque les bonnes personnes sont réunies autour d’une table et qu’un processus rigoureux est mis en place.

J’ai déjà travaillé avec des équipes pluridisciplinaires dans le but d’élaborer et de diffuser des lignes directrices fondées sur des données probantes, notamment pour la prise en charge des symptômes du cancer et le traitement des commotions cérébrales. Je sens que ma collaboration avec le Groupe d’étude canadien m’aidera à affiner davantage ces compétences.

Qu’espérez-vous accomplir en tant que membre?

J’aimerais, d’une part, contribuer d’une manière significative au choix, à l’élaboration et à la mise en œuvre des lignes directrices du Groupe d’étude canadien et, d’autre part, représenter les voix des infirmières praticiennes et celles du Canada atlantique. Je pense que cette occasion me permettra d’apprendre et de m’épanouir en tant que chercheuse, clinicienne et éducatrice.

Quand vous ne travaillez pas, vous…

Depuis que j’ai déménagé d’Ottawa vers la côte nord de l’Île-du-Prince-Édouard avec mon mari en 2019, j’ai adopté le mode de vie rural de cette région. J’adore bricoler, qu’il s’agisse de travaux simples de menuiserie, d’électricité ou de plomberie. Lorsque je ne travaille pas, je prends typiquement du plaisir à écouter un livre audio, à faire une longue promenade au bord de l’océan avec mon chien, à partir en randonnée à vélo ou encore à me lancer dans une partie de golf avec mon mari.