Groupe d’étude canadien sur les soins de santé préventifs
Élabore et diffuse des lignes directrices cliniques en soins de santé primaires et préventifs, basées sur l’analyse systématique d’évidences scientifiques.
Le Groupe d’étude canadien sur les soins de santé préventifs (GECSSP) est composé de 14 experts qui élaborent des recommandations pour les services cliniques préventifs offerts par les médecins de première ligne au Canada. Le GECSSP est responsable de classer par priorité les sujets qui seront examinés et travaille avec le Bureau du Groupe d’étude canadien sur les soins de santé préventifs (BGECSSP) à la définition du cadre analytique et de la portée de chaque sujet. Le GECSSP travaille en collaboration avec le Centre d’analyse et de synthèse des données probantes (CASDP) et le BGECSSP pour préparer les analyses des données probantes et élaborer les recommandations pour chaque sujet. Le GECSSP est également responsable de diriger les activités d’application et de diffusion des connaissances et aide les principaux intervenants à concevoir et à mettre en œuvre une stratégie pour évaluer l’impact des lignes directrices du GECSSP
Message du Président
Bonjour! J’ai le plaisir d’annoncer la publication de trois nouvelles lignes directrices cliniques portant sur le dépistage du diabète de type 2, de l’hypertension et du cancer du col de l’utérus.
Le 16 octobre, le Journal de l’Association médicale canadienne a publié recommandations pour le dépistage du diabète de type 2 chez l’adulte. En plus des lignes directrices, le GECSSP a élaboré des outils d’application des connaissances à l’intention des professionnels en soins primaires et des patients, y compris un questionnaire FINDRISC pour les cliniciens et un document de Foire aux questions (FAQ) pour les patients.
Le 25 octobre dernier, le GECSSP a émis ses recommandations pour le dépistage de l’hypertension chez les adultes canadiens. Un algorithme destiné aux cliniciens a été élaboré en partenariat avec le Programme éducatif canadien sur l’hypertension (PECH), afin d’aider le professionnels en soins primaires à dépister les patients avec de l’hypertension.
Le 7 janvier 2013, le Journal de l’Association médicale canadienne a publié ses recommandations pour le dépistage du cancer du col de l’utérus. Cette ligne directrice met l’accent sur l’équilibre entre les avantages du dépistage et les inconvénients potentiels associés aux tests Pap pour les patientes de différents groupes d’âge. Pour obtenir plus de renseignements au sujet du cancer du col de l’utérus, veuillez consulter la ligne directrice afin d’y trouver des outils à l’intention du public et des praticiens de première ligne.
Comme toujours, nous apprécions votre intérêt pour les travaux du GECSSP et nous vous encourageons à demeurer au fait de ceux-ci en consultant notre site Web.
Sincèrement,
Marcello Tonelli, MD SM
Président, Groupe d’étude canadien sur les soins de santé préventifs
Dépistage du diabète de type 2
En octobre 2012, le GECSSP a émis des recommandations pour le dépistage du diabète de type 2 chez les adultes, d’abord publiées dans le CMAJ. Ces recommandations sont importantes pour les Canadiens, car plus de 200 000 nouveaux cas sont diagnostiqués au Canada tous les ans.
Un diagnostic précoce du diabète permet une prise en charge efficace à l’aide d’un régime alimentaire, d’exercice et de médicaments (au besoin), qui permettent de retarder l’apparition ou de réduire le risque de développer des complications liées au diabète. De bonnes habitudes de vie, telles qu’un régime alimentaire sain et le fait de ne pas fumer, peuvent ralentir ou prévenir le développement du diabète.
Le diabète de type 2 peut être efficacement maîtrisé à l’aide de nombreuses modifications du mode de vie, mais il s’agit d’une maladie potentiellement grave. Par conséquent, il est important que les Canadiens parlent avec leur médecin au sujet des risques du diabète et de la possibilité de subir un dépistage.
Pour obtenir de plus amples renseignements, consultez la page de la ligne directrice: Dépistage du diabète de type 2.
Dépistage du cancer du col de l’utérus
Le groupe de travail sur le cancer du col de l’utérus a publié ses lignes directrices le 7 janvier 2013. Au cours des dernières années, le domaine de l’épidémiologie au Canada, la cytologie en phase liquide et la mise au point de tests visant à mesurer le virus du papillome humain (VPH) ont contribués à de nouvelles connaissances concernant le cancer du col de l’utérus. Le GECSSP fournit des recommandations qui se fondent sur la recherche factuelle. Contrairement aux recommandations antérieures pour le dépistage du cancer du col de l’utérus, la nouvelle approche du GECSSP prend en compte non seulement les avantages du dépistage, mais également les inconvénients potentiels de celui-ci.
Jumelée aux renseignements issus d’autres pays, cette prise en compte des renseignements a permis au GECSSP de formuler une forte recommandation contre les tests Pap chez les femmes âgées de moins de 20 ans, une faible recommandation contre les tests Pap chez les femmes de moins de 25 ans, une faible recommandation pour le dépistage chez les femmes âgées de 25 à 29 ans ainsi qu’une forte recommandation pour le dépistage chez les femmes âgées de 30 à 69 ans.
Pour obtenir de plus amples renseignements, consultez la page de la ligne directrice: Dépistage du cancer du col de l’utérus.
Dépistage de l’hypertension artérielle
À la suite de l’examen des nouvelles données au sujet du dépistage de l’hypertension, le GECSSP a mis à jour son guide de pratique clinique de 1994 pour y intégrer les nouveautés de la recherche scientifique. Le GECSSP a publié ses recommandations pour le dépistage de l’hypertension chez les adultes canadiens en octobre 2012 à l’occasion du Congrès canadien sur l’hypertension.
Pour élaborer ces lignes directrices, le GECSSP a également adopté une nouvelle approche dans le cadre de laquelle deux membres du Programme éducatif canadien sur l’hypertension (PECH) participaient au groupe de travail sur l’hypertension. Très productive, la collaboration a permis de simplifier les lignes directrices et de réduire le risque de présenter des écarts d’orientation aux médecins provenant de différents organismes. Le GECSSP a terminé une évaluation critique des lignes directrices du PECH pour mesurer la tension artérielle à l’aide de l’outil AGREE, au terme de laquelle il a adopté celui-ci dans les lignes directrices.
Pour obtenir de plus amples renseignements, consultez la page de la ligne directrice: Dépistage de l’hypertension artérielle.
Lignes directrices en cours d’élaboration
Le GECSSP élabore présentement un certain nombre de lignes directrices, y compris les suivants:
- Dépistage de la dépression
- Dépistage du cancer de la prostate
- Dépistage, prévention et traitement de l’embonpoint / l’obésité chez les populations adultes
- Prévention primaire et secondaire de l’embonpoint / l’obésité chez les enfants et les jeunes
- Dépistage du cancer colorectal
Le GECSSP accueille favorablement les suggestions du public et des professionnels en soins primaires. Pour soumettre un sujet aux fins d’évaluation, veuillez visiter la page Appel aux sujets d’intérêt sous la section « Contactez-nous ».
Le GECSSP au FMF et à la réunion du NAPCRG
Le Forum en médecine familiale (FMF) de 2012 s’est tenu à Toronto, en Ontario, du 15 au 17 novembre 2012. Neil Bell, du GECSSP, a organisé un atelier sur l’interprétation des lignes directrices du GECSSP sur le dépistage du cancer du sein. Cet atelier portait sur les recommandations de la ligne directrice du GECSSP pour le dépistage du cancer du sein à l’aide de la mammographie ainsi que la méthodologie du système GRADE utilisé pour mettre au point les recommandations des lignes directrices. Nombre des questions soulevées par les participants de l’atelier étaient liées à la compréhension des inconvénients et des avantages du dépistage du cancer du sein à l’aide de la mammographie.
Le GECSSP a également fait une présentation à la réunion annuelle du North American Primary Care Research Group (NAPCRG), qui s’est tenue à La Nouvelle-Orléans, en Louisiane, du 1er au 5 décembre 2012. Des médecins de famille et des personnes responsables de l’élaboration de lignes directrices à l’échelle internationale étaient présents à la réunion. Le GECSSP a également organisé un atelier conjoint avec d’autres groupes d’élaboration de lignes directrices à l’échelle internationale, notamment le Preventive Services Task Force des États-Unis et le National Institute for Clinical Excellence du Royaume-Uni. L’atelier se concentrait sur les méthodologies d’élaboration des lignes directrices, de même que sur les stratégies visant à faire augmenter l’adoption des lignes directrices et la pertinence de celles-ci pour les cliniciens. Le GECSSP a également effectué une présentation sur son travail à part la mise au point de ses lignes directrices, y compris l’adaptation des lignes directrices au contexte canadien, le repérage des lacunes en recherche, la mise en œuvre de mesures de rendement ainsi que l’élaboration et l’évaluation de nouvelles stratégies d’application des connaissances.
Ressources et outils connexes
Le GECSSP a élaboré des documents d’orientation à l’intention du public et des médecins, afin d’aider ceux-ci dans leur processus de prise de décision. En novembre 2011, l’affiche sur les risques et les avantages du dépistage du cancer du sein a été créée pour des cohortes d’âges différents. Cet outil aide les femmes à prendre une décision éclairée au sujet du dépistage à l’aide de la mammographie.
Des outils sur l’hypertension, y compris un algorithme destiné aux cliniciens, ont été produits à la mi-octobre 2012, afin d’aider les médecins à déterminer le risque d’hypertension des patients et à fournir des recommandations en matière de prise en charge fondées sur celui-ci.
Le GECSSP a élaboré des outils de dépistage du diabète de type 2 et du cancer du col de l’utérus. Ces documents peuvent aider les médecins de première ligne à mettre en œuvre les recommandations dans le cadre de leur pratique et à aider les patients à déterminer s’ils doivent faire l’objet d’un dépistage ou non; les outils comprennent des FAQs à l’intention des patients et des cliniciens, ainsi que des algorithmes destinés aux patients et aux cliniciens. Comme toujours, le GECSSP encourage le public à discuter des options de dépistage avec leurs médecins, qui connaissent leurs antécédents médicaux et familiaux.
Pour consulter les outils connexes du GECSSP, veuillez cliquer sur votre ligne directrice d’intérêt à partir de la marge gauche de la section « Lignes directrices du GECSSP » et naviguer la marge droite pour l’outil d’intérêt.