Cette recommandation de dépistage s’applique aux adultes âgés de 65 ans et plus vivant dans la communauté qui n’ont pas de condition qui les prédispose à un trouble de la vision, comme le glaucome ou le diabète. Elle ne s’applique pas à ceux qui vivent dans une résidence de soin à temps plein ou qui ont un diagnostic de démence.
Les troubles de la vision sont un fardeau important pour la santé, en particulier chez les personnes âgées. On estime que 13% des Canadiens âgés de 75 ans et plus ont une «limitation visuelle» et 31% sont considérées comme sévères. La proportion d’adultes ayant un trouble de la vision devrait doubler au Canada d’ici 2032, puisque la population vieillit.
Cette recommandation s’applique aux adultes âgés de 65 ans et plus vivant dans la communauté. Les sous-groupes de la population qui présentent un risque accru de troubles de la vision ne font pas l’objet de cette recommandation, comme les personnes atteintes de diabète ou de glaucome. La recommandation ne s’applique pas aux personnes qui vivent en résidence à temps plein ou qui ont reçu un diagnostic de démence. Les professionnels qui prennent soin de ces patients doivent être conscients de leur potentiel de vision altérée.
Certains aînés asymptomatiques peuvent être intéressés par le dépistage de la vision malgré les avantages incertains. Il convient de rester attentif aux avantages potentiels d’une approche par cas et d’être ouvert à la discussion sur le dépistage des troubles de la vision. Si un professionnel en soins primaires et un patient envisagent un dépistage des troubles de la vision, il faudrait songer au processus de référencement pour offrir l’accès aux soins.